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Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Esmaïl Baghaei. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"Le quatrième round de négociations indirectes entre l'Iran et les États-Unis est terminé. Ces discussions ont été difficiles mais utiles pour mieux comprendre les positions de chacun et trouver des façons raisonnables et réalistes de répondre à nos divergences", a écrit M. Baghaei sur le réseau social X.
Selon lui, le prochain round de pourparlers "sera coordonné et annoncé par Oman".
Par ailleurs, l'Agence France-Presse a cité un haut responsable américain qui a déclaré, sous couvert d'anonymat, que cette quatrième session avait été "positive" et que la partie américaine était "encouragée par les résultats du jour et impatiente de tenir notre prochaine réunion, qui aura lieu dans un avenir proche".
Plus tôt dans la journée, M. Baghaei a écrit dans une autre publication sur X que l'Iran était "fermement déterminé à appliquer ses droits légitimes inaliénables pour utiliser son énergie nucléaire à des fins pacifiques dans le cadre du Traité sur la non-prolifération (des armes nucléaires), tout en étant pleinement préparé à poursuivre son engagement politique en vue de garantir la nature pacifique déjà prouvée de son programme nucléaire".
"Nous sommes tout aussi résolus à travailler en vue de mettre fin aux sanctions illégitimes et inhumaines qui sont depuis longtemps imposées à notre peuple", a-t-il ajouté.
Les délégations iranienne et américaine ont tenu leur premier et leur troisième sessions de pourparlers à Mascate les 12 et 26 avril, tandis que le second s'est tenu à Rome le 19 avril.
L'Iran a signé en 2015 l'accord nucléaire officiellement connu sous le nom de Plan d'action global commun (PAGC) avec six puissances mondiales, à savoir le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne, la Chine, la Russie et les États-Unis. En vertu de cet accord, Téhéran a accepté de réduire son programme nucléaire en échange d'une levée des sanctions à son encontre.
Lors du premier mandat du président américain Donald Trump, les États-Unis se sont unilatéralement retirés du PAGC en 2018 et ont réimposé des sanctions à l'Iran, poussant ce dernier à progressivement abandonner certains de ses engagements à l'accord. Jusqu'à présent, les efforts visant à relancer le PAGC n'ont pas eu de résultats probants.
Xinhua/VNA/CVN